Tout droit sortie de l’univers de l’horreur et des légendes mexicaines, La Muerte Viva de PortAventura World ouvre ses portes. Une expérience colorée et émouvante qui ne laissera pas indifférents les amateurs d’émotions fortes. Un circuit au cœur d’une ancienne hacienda mexicaine qui montre, grâce au jeu de plus de 25 acteurs, des veuves en deuil, des mariées cadavériques et d’autres êtres terrifiants lors d’un « Jour des Morts » mexicain très particulier. Il s’agit du premier passage d’Europe consacré à l’univers de l’horreur au Mexique.
C’est une célébration mexicaine traditionnelle au cours de laquelle on rend hommage à la déesse Mictecacíhuatl, qui signifie « Dame de la mort ». L’origine de cette tradition remonte à l’époque préhispanique, lorsque les communautés autochtones conservaient les crânes des défunts et les utilisaient pour des rituels au cours desquels on honorait la mort et célébrait la renaissance.
Selon la légende populaire mexicaine, à chaque Jour des Morts, les âmes des proches décédés rendent visite au monde des vivants. Ainsi, ceux qui le célèbrent installent un autel chez eux, avec les photos des personnes dont ils se souviennent, et y posent de la nourriture, des bougies, des crânes et des fleurs. On fête la vie et les retrouvailles avec les défunts qui reviennent dans notre monde le temps d’une journée.
Histoire de La Muerte Viva à PortAventura Park
Il y a longtemps, tout le monde me connaissait sous le nom de Katerina. J’ai toujours été l’aimable gérante d’une hacienda très appréciée, dont tout le monde repartait satisfait et reconnaissant. Un lieu familial où se reposer et passer la nuit, après avoir savouré de délicieux plats mexicains traditionnels. Mais tout était sur le point de changer.
Le Jour des Morts approchait, et j’ai convaincu toutes les personnes présentes, les clients et les deux Mariachis, de ne pas le célébrer dans mon établissement. À la fin de la journée, nous avons bu et joué aux cartes, à tel point que j’ai fini par m’endormir sous l’effet de l’alcool. Je suis ensuite entrée dans un état de panique. Tout est devenu sombre et les cris de mes proches ont résonné dans ma tête, encore et encore. Lorsque je me suis réveillée, complètement étourdie, tous les clients sont apparus les uns après les autres avec un visage sans âme. Les Mariachis ne jouaient plus de musique festive, elle était désormais inquiétante et me martelait la tête. L’endroit est devenu glacial et mes pensées lugubres.
Je suis entrée dans une colère noire, désespérée au point de ne plus me rappeler mon nom. Dès lors, je ne me suis plus jamais souvenue de la Katerina que j’étais. Mon amabilité s’est transformée en colère, ma solidarité en rébellion, j’avais perdu toute ma gentillesse, j’étais devenue mauvaise. J’étais toujours la propriétaire de l’hacienda, mais les lieux étaient plongés dans l’horreur, c’étaient désormais des limbes où erraient toutes nos âmes. Maintenant je suis Catrina, ni plus ni moins que la Grande Dame de la Mort.
On dit qu’à ce jour, les esprits alanguis de ces pauvres âmes sont toujours enfermés dans l’hacienda, de plus en plus furieux de ne recevoir aucune rédemption. Ils n’ont plus qu’une idée en tête : faire passer leur colère sur tous ceux qui osent pénétrer dans l’hacienda maudite. Ou comme ils l’appellent, La Muerte Viva !
Venez rencontrer les personnages du passage La Muerte Viva
Vous connaissez désormais l’histoire et les origines de ce passage de la terreur unique, inspiré de la culture mexicaine. Partons à la rencontre des personnages, que tout le monde redoute, avant de pénétrer dans l’hacienda.
Katerina
La chef de l’hacienda. La première à dissuader les autres d’aller fêter le Jour des Morts. Rebelle, énergique et forte. Katerina est le symbole de la mort et l’icône du Jour des Morts au Mexique. À l’origine, elle était appelée Calavera Garbancera, née dans l’idée de critiquer le classisme de la société mexicaine. Elle symbolise le fait que nous sommes tous égaux face à la mort, que l’on soit riche ou pauvre.
Mariachis
Groupe festif chargé de jouer des chansons dans l’hacienda. Ils se sont prosternés pour aller prier les morts, mais Katerina a réussi à les en dissuader. Ils jouent désormais pour l’éternité. Caractère festif et joyeux, source de peur sous un angle humoristique.